La fable du pêcheur Mexicain pour la bonne année 2016

Comme de nombreux blogueur, il est temps pour moi de souhaiter mes meilleurs vœux à tous mes internautes.

J’ai une pensée particulière à ceux qui me suivent depuis le début de l’aventure. Même si vous vous cachez derrière un écran, même si il y a une partie d’abstrait dans tout ça, même si je doit suivre des statistiques pour connaître mes lecteurs, il y a aussi les “petits mots” dans les commentaires qui font plaisir et qui motivent à continuer les récits et les photos.

Et parfois même, de supers rencontres émanent de ce blog. Des rencontres et des échanges qui changent parfois la vie d’ailleurs. Vous êtes quelques un à faire désormais partie de mes amis (je ne parle pas ceux de Facebook cette fois) avec qui je passe de bons moments.

Quand on prend un peu de recul sur tout ça, on prend carrément son pied. Partager au plus grand nombre, ses propres récits, ses propres expériences le tout de façon indépendante n’a pas de prix. Alors quand, en plus, ça débouche sur de nouvelles relations, de nouvelles connaissances ça devient carrément “excitant”.

Cette année encore j’ai rencontré plusieurs personnes qui m’ont dit “votre tête me dit quelque chose, vous ne faites pas des vidéos sur Internet ?” ou quand des collègues et connaissances vous disent “je cherchais des infos sur Internet et devine sur quel article je suis tombé ?”.

Même si c’est un peu déstabilisant sur le moment, je me dit que Pêche et Sac à dos touche bel et bien le plus grand nombre.

Même si je m’interdit de publier par obligation ce qui explique parfois les longues périodes sans article, j’avoue ne plus vraiment pouvoir me passer de ce blog. Le fait d’écrire et de partager est nécessaire pour moi.

Je le ressent surtout à la suite d’une aventure ou d’un voyage. Comme le dit très bien une partie de la morale du film “Into the Wild” pour ceux qui l’ont vu, “le bonheur n’a pas vraiment de sens s’il n’est pas partagé”.

Les images que l’on imprime dans notre tête sont importantes, le partage avec sa femme et/ou ses enfants le sont encore plus sur le moment mais selon moi, la dernière étape permet de graver les souvenirs et de prolonger ainsi le voyage : celle d’apprécier ses photos, les trier puis les partager avec quelques mots.

Je le fais sur mon blog mais certains le font très bien sur Facebook (je pense à Muriel Lovichi ou Damien Brouste pour ceux qui les connaissent), un petit récit de quelques lignes accompagné de quelques photos et ça suffit à laisser une trace quelque part.

La qualité plutôt que la quantité !! La sobriété heureuse comme je l’expliquais l’année dernière dans mes vœux.

Cette année fut celle du sport et du développement personnel. Améliorer et surtout perfectionner son hygiène de vie et vivre le moment présent à 100%. J’aime parler de “voyage spirituel” au risque de faire peur à certains mais c’est bel et bien ainsi que j’ai vécu 2015.

Au niveau des statistiques, je vais tenter de vous faire un rapide résumé. C’est un peu compliqué cette année car j’ai eu des beug informatiques et un gros piratage assez compliqué à résoudre. Depuis, j’ai fais le choix de me faire accompagné par un webmaster.

Malgré les périodes de “vide” le blog a connu une progression de +10% de ses visites et de ses visiteurs par rapport à 2014. La fin de l’hiver a explosé tous les records avec des pointes à 90 000 visites mensuelles.

Cet été ce sont les récits de pêche qui vous ont beaucoup plus. Cependant le manque de neige sur cette fin d’année a fait ralentir la progression avec un trafic en stagnation depuis l’année dernière.

On a également dépassé le nombre symbolique du million de pages vue en 2015 et ça c’est fun !!!

Merci à vous tous d’avoir partagé tout ces récits.

Désormais pour vous remercier et vous souhaitez une année heureuse, j’aimerai vous partager une petite histoire de pêche. Elle est tirée d’un livre que j’ai beaucoup apprécié et que je vous invite à lire cette année. Il correspond tout à fait à mon état d’esprit : La semaine de 4 heures. Plutôt que de vouloir gagner plus, je cherche à dépenser moins et à vivre d’avantage. Ce bouquin vous aidera dans cette démarche.

 

Quand à ma petite histoire, il s’agit en fait de celle d’un pêcheur Mexicain que je n’ai pas eu l’occasion de rencontrer malheureusement :

 

« Sur les ordres de son médecin, un homme d’affaires américain est parti en vacances au Mexique, dans un petit village au bord de la mer. Le premier matin, incapable de se rendormir après un coup de téléphone urgent de son bureau, il sort marcher jusqu’à la jetée pour se changer les idées. Un petit bateau avec un pêcheur à son bord est à quai et dans le bateau, il y a plusieurs gros thons jaunes. L’Américain complimente le Mexicain sur sa pêche.

 » Vous les avez pris en combien de temps? » », demande l’Américain.

« Pas très longtemps », répond le Mexicain dans un anglais impeccable.

« Pourquoi est-ce que vous ne restez pas en mer plus longtemps pour prendre davantage de poisson? », demande alors l’Américain.

« J’en ai suffisamment pour faire vivre ma famille et en donner quelques uns à des amis », dit le Mexicain tout en déchargeant sa pêche dans un panier.

« Mais… et le reste du temps, vous faites quoi? »

Le Mexicain relève la tête en souriant: « Je me lève tard, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme, Julia, et tous les soirs je vais jusqu’au village, boire du vin et jouer à la guitare avec mes amis. J’ai une vie riche et bien remplie, señor. »

L’Américain éclate de rire et bombe le torse: « Monsieur, j’ai un MBA de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez passer davantage de temps à la pêche et, avec les bénéfices, acheter un plus gros bateau. En un rien de temps, vous pourriez acheter plusieurs bateaux. Et vous finirez à la tête d’une flottille de pêche. »

Il poursuit: « Au lieu de vendre votre poisson à un intermédiaire, vous le vendriez directement aux consommateurs, et vous finiriez par ouvrir votre propre conserverie. Vous contrôleriez le produit, la transformation et la distribution. Il vous faudrait alors quitter ce petit village, naturellement, pour vous installer à Mexico, puis à Los Angeles et, pourquoi pas, à New York, où vous trouveriez les bonnes compétences pour continuer à développer vos activités. »

Le pêcheur mexicain demande alors, « Mais señor, ça va prendre combien de temps, tout ça? »

A quoi l’Américain répond: « Oh, quinze à vingt ans. Vingt-cinq max. »

« Et après señor? »

L’Américain rit et dit: « C’est là que ça devient vraiment intéressant. Au bon moment, vous entrez en bourse, vous vendez le capital de votre société et vous devenez très riche. Vous gagneriez des millions. »

« Des millions, señor? Et après? »

« Après? Vous prenez votre retraite et vous vous installez dans un petit village au bord de la mer, où vous dormez tard, pêchez un peu, jouez avec vos enfants, faites la sieste avec votre femme et allez faire un tour au village le soir, boire du vin et jouer de la guitare avec vos amis… »

A méditer !!! Bonne année 2016…

 

 

 

 

 

 

 

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3 Commentaires

  1. Merci pour cette belle année pleine d’articles passionnants! Tu sais nous emmener en voyage et j’ai beaucoup appris en te regardant. J’ai d’ailleurs découvert les rivières jurassiennes quelques temps après ton article, et ton blog m’a bien aidé pour choisir ma destination.
    J’espère un jour te croiser au bord de l’eau pour te remercier! A+

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  2. Hello. Merci pour ton commentaire. Je viens de voir ton site qui est bien aussi !!
    Tu es en Bourgogne c’est ça ?
    A+

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  3. c’est ça, plus précisément du sud de la Saône et Loire.
    N’hésite pas à m’envoyer un mail si tu veux faire une partie de pêche dans le coin au leurre ou à la mouche.
    A+

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