Le Rapala plongeant Countdown Vairon pour la fête des mères.
Publié le le Mai 25, 2014 dans Mes sorties, Pêche | 1 commentaireSalut les pêcheurs !!
Ce matin pour la fête des mères je suis aller tester quelques leurres avec mon pote Seb. En effet, suite à mon article sur le Molix Virago, la marque m’a envoyé gracieusement quelques leurres à tester.
J’avoue ne pas avoir été emballé à la réception du paquet car ce ne sont pas des leurres que j’ai l’habitude d’utiliser.
Je les ai pris dans le sac à dos quand même pour voir ce que ça pourrait donner dans ma rivière. Du côté de Seb, c’est la canne Caperlan Axion 210 UL en 0,5-5g qu’il testera après avoir été conquis par la mienne. Une fois la voiture fermée, nous nous séparons pour la matinée comme nous avons l’habitude de faire. Il pêchera plus en amont sur le parcours que nous avons choisis.
Nous constatons que l’eau est teintée suite aux orages de cette semaine mais toujours aussi basse.
1.Les truites sont toujours sur les vairons.
Je sais que les truites sont sur les vairons ces derniers temps, j’ai déjà fait ce constat lors de notre voyage pêche en Haute-Marne. J’ai d’ailleurs oublié de le dire à Seb mais qu’importe, nous avons le choix dans nos boites pour leurrer les belles.
Aux premiers lancés sur un hot-spot que je connais au dessus d’une belle cascade, j’accroche sans hésiter un Rapala countdown mais en version vairon 7cm. Ce leurre faisait partie du lot que j’avais acheté avant notre trip. Ce n’est pas une taille que j’ai l’habitude d’utiliser car je me suis habitué au countdown 5cm comme vous savez si vous suivez mon blog de prêt. La couleur vairon était en rupture (ah tiens bizarre) chez Rapala alors je me suis retranché sur le 7cm.
Au premier tours de manivelle, je constate qu’il nage de façon très linéaire et surtout qu’il à l’air de moins couler que le 5cm. Au deuxième lancé, je me fais secouer sèchement par l’une des habitantes du coins. Une seule secousse mais sans suite.
2. Le Rapala countdown vairon sera la star de la matinée.
Ah, le choix du leurre s’avère le bon ce qui est déjà une bonne chose pour assurer la prospection du reste du parcours. Ce n’est pas toujours le cas, il faut parfois chercher dans ses boites quelques temps pour trouver la bonne friandise.
Au deuxième lancé, une secousse sèche au même endroit. J’ouvre ainsi les hostilités avec une truite Arc en ciel.
Après quelques lançés sur le même poste, c’est une belle mouchetée qui se laissera tenter par mon petit jouet fraichement débarqué sur ce poste.
Suite à cette deuxième prise, je continue de voir des attaques avec mes polarisantes.
Vu la tournure que ça prend, j’en profite donc pour tester le premier leurre Molix, un leurre dure de la même taille que mon Rapala : “The Audace 65 is a ciller lure” comme m’a dit le mec de chez Molix. Allons y mon gars on vas voir si c’est un killer ce leurre. Je ne suis pas fan de sa forme mais testons le quand même.
La truite qui venait de m’attaquer derrière son herbier ne ressortira pas pour le Molix. J’insiste quand même un peu plus loin et c’est une deuxième Arc en Ciel qui viendra l’engloutir sauvagement avec une belle chandelle dans la foulée en guise de spectacle.
J’adore !!!! Je m’éclate là c’est bon ça. Après avoir bien profité de ses dames, je continue un peu plus haut sur les profondeurs. Je raccroche à nouveau mon Rapala vairon pour prospecter les profondeurs. Je sais qu’il y a des monstres là ou je pêche. L’eau reste piquée donc je ne vois pas les obstacles mais cela tombe bien car cette version du Rapala Countdown coule moins que son petit frère…
3.Quand le leurre se transforme en pêche au toc.
Rien sur la première fosse alors j’en profite pour essayer un petit leurre souple en forme de teigne de Tchernobyl. Je veux parler du CW Worm de chez Molix !! Même mon pote Seb a rigolé quand il les a vu. “Elles vont rires tes truites avec ces trucs”.
J’essaie tout de même car la berge descend à pic et je suis persuadé qu’il y en a une ou deux qui tournent par ici. J’équipe la bébête d’une petite tête plombée et je commence à dandiner à quelques mètres de la berge.
Ma canne au leurre se transforme en canne au toc, arrivé à mes pieds une truite s’empare brusquement du CW worm !! Je ne m’y attendais tellement pas que j’ai failli lui retirer de la gueule !! Elle est bien là, elle a mordu alors que je n’avais rien fait au leurre coullant !!
4. Les grosses truites seront fidèles au Countdown.
Je continue ma petite marche en bordure pour rejoindre une autre fosse. J’accroche à nouveau la star de cet article pour assurer les premières dérives. Le premier lancé de l’autre côté de la rive ne donnera rien. Vu que ce modèle nage de façon linéaire, il n’aguiche pas vraiment les truites alors, au deuxième lancé, je l’anime plus énergiquement avec des coups de sillon.
Je marque quelques poses en le faisant frétiller. Au moment ou le Rapala remonte en surface proche de ma bordure, une belle fario sortie de nul part se jette dessus. Trois coups de tête et puis s’en va….
Merde alors, je relance au même endroit et j’insiste encore sans trop y croire. Après quelques animations, une grosse mémère l’engloutis d’un coup. Je ne sais pas si c’était la même car elle paraît plus grosse.
Jolis combat, la canne est cintrée, je suis en hauteur sur la berge, je descend en bordure dans les orties pour l’épuiser. Ouahhh, elle est splendide, je n’en crois pas mes yeux…
Une truite panthère comme j’aime… (shuuut, 30 sec de silence et on apprécie cette merveille de la nature)
La belle au points bleues (vous avez vus ça ?) repartira à l’eau avec quelques caresses sur le ventre. Merci ma belle 😉
Je retrouve Seb 100m plus haut qui, à ma grande surprise, m’avoue de pas avoir fait grand chose. Il est resté sur le modèle truite du Rapala coulant. Serait-ce la raison ?? L’expérience m’a appris qu’il ne fallait jamais tirer de conclusion trop vite à la pêche mais j’en reste sur cette frénésie des vairons à cette époque de la saison.
Seb repart plus bas et me donne rendez-vous à la voiture à 13h30. Je marcherai beaucoup pour rejoindre un poste que j’avais en tête et le joli courant au dessus.
Pour simplifier les choses, je garde mon Rapala magique au bout de ma ligne. Arrivé sur mon poste que je sais très encombré, je prospecte avec prudence les quelques mètres prometteurs. Une belle vient chasser le Rapala une fois de plus !! Elle ne se piquera pas cette fois.
Je décide de rentrer car j’ai un bon bout de marche à faire pour rejoindre la voiture. Arrivé vers le point de départ, je vois Seb qui m’attend sur le pont au loins. Je suis à l’heure mais je tente un dernier lançé en fin de fosse suite à une petite cascade.
J’anime assez sèchement mon Rapala sans le ramener trop vite, le but étant de le faire briller sous l’eau avec les reflets de la lumière. En fin de dérive, au moment ou il s’apprête à longer la berge une énorme totoche se dirige tout droit sur lui pour lui arracher le ventre !! Le triple la piquera au premier coup de gueule.
Celle ci, elle est énorme !! Un seul lancé avant de remballer alors que j’étais à l’heure. J’appel Seb au loin mais je ne sais pas si il m’entend. Tant pis, je saute en contre bas et fatigue mon poisson comme il se doit. Ce ne sera pas facile pour la photo tant la berge est glissante.
On se rend pas bien compte de la taille sur ces photos prises avec mon portable. J’ai eu le reflex de basculer en mode vidéo avant de la quitter :
Une belle fin n’est ce pas ? Une fête des mères terminée en queue de poisson.
Magnifique reportage comme d’habitude
bonne continuation