L’imperméabilité des vêtements pour les nuls.
Publié le le Juin 23, 2014 dans Montagne, Randonnée | 12 commentairesJe vais tenter dans cet article de répondre le plus simplement possible aux questions que vous pouvez vous poser sur l’imperméabilité de votre équipement de randonnée, de pêche, de vélo, de moto ou de toute autre activité extérieure.
Il existe des centaines de marques et autant de modèles chez chacune d’entre-elles. Sans parler du prix qui peut faire tourner la tête lorsqu’on les compare; pourtant vous allez voir que la marque de vêtement dans ce domaine n’est pas si importante (partie 3) et du coup, que le choix de votre équipement n’est pas si compliqué. En effet, les différents produits que les grandes marques internationales proposent, passent globalement par les mêmes process d’imperméabilisation.
“Le poncho que j’ai acheté 5€ au parc d’attraction était bien imperméable alors pourquoi existe t-il tant de choix dans les vêtements imperméables ?”. Telle est la question que beaucoup se posent dans la vie de tout les jours mais sur les chemins de randonnée, les gens ne sont guère mieux renseignés.
Quel vêtement imperméable choisir et à quel prix ?
Voici LA question qu’il faut vraiment se poser avant de faire chauffer la carte bancaire et je vais tenter d’y répondre ci-dessous.
Pour les plus pressés, je vous ai réalisé une petite vidéo récapitulative.
1-La différence entre l’Enduction et la Membrane.
1.1 L’enduction, ça finit par prendre l’eau.
Ce procédé consiste à mélanger de la pâte (huile, résine, vinyle, etc) à la fibre textile de votre équipement ce qui le rendra “déperlant”. C’est le moins coûteux à la fabrication ce qui déterminera considérablement le prix final de votre matos. C’est le principal avantage de ce process.
Les micro-pores laissent plus ou moins respirer votre corps suivant la qualité de process utilisé : immersion, pulvérisation, raclage etc. L’enduit peut être appliqué sur la face intérieure ou extérieure du textile. On est presque dans le BTP n’est-ce pas. 😉
Jadis, on parlait d’ailleurs “d’enduit” pour décrire le poncho ou la pèlerine ou tout autre vêtement très recouvrant.
Cependant, cette pâte disparaitra au fur et à mesure qu’elle sera en contact avec l’eau que ce soit sous l’action de la pluie ou sous l’action de votre machine à laver qui la détériorera encore plus vite.
Du coup, moins vous lavez votre vêtement mieux il se portera (c’est souvent le cas dans le matériel de randonnée). Je n’irai pas jusqu’à dire que les vêtements enduits sont faits pour les gens sales mais plutôt pour les personnes qui ont une pratique occasionnelle de leur sport outdoor.
Certains sports comme le ski ou la neige ne mouillent par vraiment votre textile. Dans ces cas de figure, les vêtements enduis sont largement suffisants compte tenu de la fréquence de pratique des Français (voir sondage).
Pour les sports d’hiver, c’est au niveau des fesses que l’enduction à ses limites car la neige fond à leur contact notamment dans les remontées mécaniques.
Mais ne vous inquiétez pas, une fois que votre équipement commence à prendre un peu la flotte vous aurez toujours la possibilité de le réimperméabiliser avec des produits spécifiques. J’en parlerai dans la quatrième partie de cet article.
1.2 La membrane, la meilleure barrière contre les intempéries.
Comme son nom l’indique la membrane est une fine couche composée de pores permettant à la vapeur de votre corps de s’échapper sans pour autant laisser entrer l’eau de pluie (la molécule de vapeur étant plus fine que celle de l’eau). La sueur s’échappera donc plus facilement que l’eau qui provient du ciel.
On parle alors de membrane microporeuse. Elle se rapproche un peu de l’enduction dans les faits mais coupera mieux le vent et sera plus fiable sur le long terme. En cas de vent, les qualités d’isolation thermique des produits avec membrane sont améliorées de 50% par rapport à une polaire classique par exemple.
La barrière contre le vent est donc un avantage indéniable d’un vêtement membrané.
Quant aux meilleures membranes, on les dit “hydrophiles” car c’est par phénomène de capillarité que la vapeur d’eau la traverse.
Son coût est le principal inconvénient dans les produits qu’elle équipe.
Retenez dans ce paragraphe, qu’une membrane est destinée aux activité et/ou pratiquants les plus exigeants.
“L’habit ne fait pas le moine” c’est ce que je dis toujours sur mon blog. Vous pouvez avoir un haut niveau de pratique avec des vêtements bons marchés et donc enduis. Dans ce domaine, il s’agit simplement d’un confort personnel donc ne faites pas de folie si ce n’est pas nécessaire !!
1.3 Le Laminage, un procédé qui assure chaleur et imperméabilité.
C’est le collage de plusieurs types de couches dans un vêtement. On le trouve notamment dans les vêtements que j’appelle “tout en un” dont je ne suis pas fan d’ailleurs.
C’est le cas des vestes de ski ou des manteaux dans le prêt-à-porter qui allient imperméabilité et chaleur par exemple. Le but étant de vous éviter d’acheter plusieurs couches de vêtements; c’est le fameux système 3 couches mais ne nous dispersons pas, j’essaierai de vous faire prochainement un article sur ce sujet.
Ce procédé est également utilisé pour toutes les vestes softshell à la mode depuis quelques années. La softshell peut se comparer à une polaire complétée d’un tissu extérieur déperlant. Sans être réellement imperméable, la softshell résiste à des pluies fines. Les produits réalisés avec cette matière plaisent beaucoup car ils garantissent une protection durable contre le vent. A mon sens ils sont idéals à la mi-saison ou quand les températures ne sont ni trop chaudes ni trop froides.
J’utilise par exemple une veste softshell pour skier en fin de saison ou en hiver dans les Vosges quand il fait soleil et que les températures tournent autour de 0 degré. Il fait bon au soleil mais le vent généré par la vitesse est vite désagréable voir dangereux si vous êtes équipés d’un gros vêtement d’hiver qui va vous faire transpirer…
Vous l’aurez compris, je préfère une veste softshell considérée comme une couche “2,5”, utilisée à bon escient, plutôt qu’un vêtement “tout en un”.
2- Imperméabilité vs Respirabilité.
L’imperméabilisation d’un vêtement n’est pas si compliquée à réaliser en terme de processus industriel. Le process peut même être très simple avec l’enduction. La membrane ou l’enduction sont justes des barrières mécaniques contre la pénétration de l’eau.
C’est donc bien la respirabilité qui fera la différence sur le terrain et dans votre porte-monnaie.
Lorsque vous pratiquez votre sport, êtes-vous réellement actifs ? Même si la pêche ou la pétanque sont des sports que vous pratiquez parfois sous la pluie, êtes vous suffisamment actif au point de transpirer ?
Telles sont les questions que vous devez vous poser concernant la respirabilité.
Il existe bien entendu des normes et des indices pour chaque critère permettant de comparer le matériel que vous voulez acheter.
– RET pour la respirabilité (plus le chiffre est petit mieux ça respire) et
– Schmerber pour l’imperméabilité (plus le chiffre est grand mieux ça protège des intempéries)
Ayant peur de vous perdre, je laisse le soin aux magazines et autres forums de vous montrer de jolis tableaux pleins de chiffres. Non pas que ce ne soit inintéressant, mais je vous ai promis un article simple et rapide pour l’internaute pressé que vous êtes 😉
Attention tout de même si je peux me permettre, de ne pas tomber dans le piège des chiffres car c’est de cette manière que vous passerez plus de temps derrière l’ordinateur qu’à l’extérieur 😉
“Attention monsieur cette veste possède un RET de 5 qui sera beaucoup plus respirant qu’un RET de 8 blablabla” et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu… car sachez que 80% de la respirabilité d’une veste dépend du nombre et du type d’aération “mécanique”.
La membrane reste une membrane et donc une “barrière” contre l’eau quelque soit sa forme. Elle freine donc la respiration de votre corps en même temps qu’elle vous protège d’une averse. Ne lui en demandez pas trop, elle fait déjà son maximum !!
Pour quelles raisons les chaussures de running ne sont jamais imperméables d’après vous ?
Et bien, vos pieds étoufferaient emprisonnés dans une membrane. Les runners préfèrent avoir un peu les pieds mouillés sous une averse plutôt qu’étouffer de transpiration à chaque sortie.
Je vous conseille ainsi de ne pas prendre de vêtements ou de chaussures IMPERMEABLES si vous n’en avez pas vraiment l’utilité. Je pense aux chaussures basses pour aller vous balader en été par exemple…
A méditer.
3-Conception des vêtements.
Vous allez voir que la marque de votre vêtement n’est pas si importante que vous le pensez car la qualité du produit fini est déterminée par la qualité des composants utilisés qui n’appartiennent pas, en général, à la marque elle même.
Pour comprendre en détails les différences de conceptions entre marques, j’ai choisi deux produits quasiment identiques à des prix passant du simple au triple.
3.1 Que font les marques dans un produit ?
Les grandes marques ont compris que les clients achètent ceux qu’ils ont vu sur les stars dans les magazines, sur des vidéos, etc. La propre marque du vêtement ne suffit plus, il lui faut un label pour prouver l’imperméabilité parfaite du vêtement.
Du coup, les marques de vêtement dessinent simplement leurs produits et choisissent ensuite les composants qui seront utilisés pour leur conception. La marque aura donc son importance dans le style, la coupe et la qualité de l’accessoirisation de votre vêtement, qu’il ne faut pas négliger pour autant :
– Le nombre de poches que comporte votre veste
– La forme des zips
– L’endroit et le type d’aération mécanique.
– Les empiècements
– Les renforts sur les zones de frottement.
– La forme
Retenez que les ouvertures mécaniques sont les accessoires les plus importants car ils déterminent considérablement la respirabilité de votre veste. Suivant votre sport, d’autres options peuvent être utiles mais attention qu’elle ne soient pas trop “gadget”.
Sachez d’ailleurs que c’est exactement ce qui coûte le plus cher dans un vêtement, notamment les zipettes et autres “fermetures éclaires”.
Amusez-vous à regarder de plus prêt certaines gammes de fringue. Parfois le prix dépend juste du nombre, voir de la longueur de la zipette et la culbute est impressionnante.
3.2 L’achat des composants.
Une fois que le vêtement est “décidé” par la marque, cette dernière se tourne vers d’autres marques spécialisées dans les composants au même titre que pour une télévision ou un ordinateur.
Pour les zipettes par exemple, le spécialiste de la fermeture c’est YKK. Pour la membrane c’est le géant Gore. D’autres composants existent mais les marques sont moins connues. C’est le cas de la polaire avec Polartec ou certains textiles avec de élasthanne pour plus de souplesse dans vos mouvements.
Comme je l’explique dans ma vidéo, les acheteurs des marques qui conçoivent le produit fini (marque 1) tapent à la porte des marques de composant (marque 2). Ces dernières ont des catalogues qu’elles proposent pour répondre au cahier des charges de la marque numéro 1 (budget, cible précise du produit, température, pays de destination, etc).
Retenez que lorsque la marque achète l’un de ses composants à une grande marque comme Gore-tex, plutôt que le concevoir elle même, le prix flambe tout de suite. Certaines marques déclinent la même veste avec ou sans membrane Gore-tex. Amusez-vous à comparer.
4.Quel vêtement de pluie choisir pour sa pratique ?
Pour faire simple je vais distinguer 4 niveaux de pratique pour lesquels je vais vous proposer un ou deux produits d’un bon rapport qualité-prix.
Si vous avez des doutes ou que vous avez des difficultés à vous situer dans ces cases, n’hésitez pas à poser vos questions dans les commentaires à la fin de cet article.
4.1 Le pratiquant du Dimanche.
J’entends par là, l’internaute qui veut un petit coupe vent imperméable pour le glisser dans la boîte à gant ou au fond du sac à dos lorsqu’il va promener le chien ou lorsqu’il accompagne ses enfants au parc d’attraction.
Ce produit est juste une roue de secours en cas de pluie. Vous l’utiliserez très rarement car en général quand il pleut vous restez à chaud à lire les articles de Pêche et Sac à dos, n’est-ce pas ?
Dans ces cas de figure, choisissez soit :
– Le poncho pas cher ou la pellerine si vous portez un sac à dos, c’est top. Vous en trouverez partout: magasin de sport ou même en grande surface, cela sera amplement suffisant. C’est moche mais c’est pas cher 😉
– le Kway de base qui se plie dans sa poche. Je vous conseille de le prendre avec une zipette entière comme ce modèle de chez Décath et non une demi-zipette si vous ne voulez pas étouffer.
4.2 Le sportif occasionnel
Attention la nuance entre la pratique occasionnel et régulière n’est pas forcément évidente. L’occasionnel portera ses vêtements de temps en temps (de façon irrégulière) mais rarement plus d’une fois par semaine.
Au-delà de la fréquence, il faut absolument prendre en compte le lieu et le type de pratique.
La veste Quechua Forclaz 400 est d’un super rapport qualité. Chaque année Quechua sort ce modèle à moins de 80€ c’est exceptionnel comme prix. Elle est déclinée en homme (noir, vert et bleu cette année) et femme (flash ou plus sobre). Les couleurs sont plus ou moins sexy suivant les années…
La Forclaz 400 est le modèle dont je me suis servi pour le comparatif en photo.
Dans une marque internationale, pour ceux qui préfèrent autre chose que la “sauce Décath”, vous avez la Quest Jacket de chez the North Face !!
4.3 Le sportif régulier.
La Forclaz 400 a ses limites dans certaines conditions et à certaines fréquences d’utilisation. J’en ai fait les frais il y a 2 ans et j’ai souhaité vous l’illustrer en photo avec justement cette Forclaz 400.
Pour autant je l’ai conseillée à mon frère il y a quelques temps. Vous ne comprenez plus rien sur cette veste ?
Pas d’inquiétude, je m’explique : cette marque tire ses coûts au maximum pour vous proposer des produits à des prix bas. Sur ce type de pratique, elle a adapté son cahier des charges à la cible visée, à savoir un sportif occasionnel.
Dans le cas d’un sportif régulier, on peut atteindre les limites des matériaux après quelques années 😉
Vous l’aurez compris, je fait partie des ces gens, qui ne sont pas des sportifs pros mais qui sont souvent en vadrouille à l’extérieur. Touche à tout, on veut une bonne veste coupe vent passe partout qui aille aussi bien pour aller marcher le dimanche qu’en activité plus soutenue, comme le ski en hiver ou le trekking en été avec portage de sac à dos !!
On veut une veste pas trop technique non plus ou trop flash (si possible) afin de pouvoir la porter dans la vie de tout les jours si besoin… Je vous conseille dans ce cas quelques modèles dont la Bionnassay 600 (veste étudiée pour l’alpinisme) tant qu’on est chez la team Quechua, et c’est celle que j’utilise actuellement (voir vidéo).
Vous avez également celles de deux marques internationales comme la veste Tambora Stretch de chez Eider ou encore mieux car très légère, Lim Proof Jacket de chez Häglofs qui est d’un super rapport qualité prix !! Ces deux marques sont top et proposent ici des vestes très imperméables et respirantes sans passer par Gore-tex ce qui diminue considérablement le prix …
4.4 La Star.
Bien que je ne sois pas sûr que vous soyez en train de me lire si vous êtes une star; si vous êtes professionnel ou pratiquant de haut niveau, régulièrement en contact avec la nature et son caractère parfois hostile, je conseille la marque Canadienne Arc’Tery que j’apprécie particulièrement.
Attention ça coûte un bras mais dans le domaine, c’est une des seules marques qui justifie ses prix pas une réelle valeur ajoutée sur ses produits.
Voici pour illustrer mes dires l’une des références chez les professionnels de la montagne ou plutôt… de la Haute montagne : la veste BETA LT ARC’TERYX !!
Si vous désirez un vêtement d’alpinisme top de gamme vous permettant de faire face à toutes les situations, ne rechignez pas sur les prix mais uniquement si c’est le cas 😉
Haglöfs propose également de bons produits pour les guides et les professionnels de la montagne mais je les connais moins. C’est le cas de la grande soeur LIM VERSA en Gore -tex du modèle évoqué précédemment, mais ça reste très léger donc assez fragile avec le portage d’un sac à dos…
5- Comment réimperméabiliser ses vêtements ? Quelques conseils d’entretien.
Au fur et à mesure que vous utiliserez votre vêtement et surtout après plusieurs averses, il deviendra moins imperméable. A chaque machine à laver, l’enduction disparaîtra un peu. Pour les vêtements non membranés, l’eau finira par rentrer car le textile deviendra perméable.
Sur les vêtements membranés, la couche supérieure de textile finira elle aussi par se gorger d’eau ce qui la rendra plus lourd. Dans ce cas de figure, c’est la déperlance qui a disparuemais rassurez-vous, avec la membrane, vous resterez au sec. Il s’agit d’une question de confort.
Il existe quelques contraintes pour l’entretien de vos vêtements. La première est le fait que vous ne pouvez pas utiliser d’assouplissant traditionnel dans votre machine à laver.
Heureusement Nikwax est une marque spécialisée dans la réimperméabilisation des vêtements. Elle propose une gamme large de produits de nettoyage et d’entretien qui prolongent la vie et améliorent la performance de vos vêtements, chaussures et équipements.
On nettoie avec le produit Loft Tech Wash. C’est un savon liquide sans détergent qui assure l’imperméabilité de vos vêtements.
Le Wash-in Tx Direct est le produit phare dont vous aurez besoin car c’est le réimperméabilisant idéal.
Vous pouvez trouver un produit pour chaque utilisation (coton, duvet, etc) sur le site de la marque.
N’oubliez pas qu’il est impossible d’imperméabiliser un vêtement qui n’est pas imperméable à la base !!
CONCLUSION :
Il n’existe pas de vêtement imperméable parfait. Ils correspondent tous à un niveau de pratique de votre activité extérieur.
Une fois de plus, la marque importe peux. Choisissez un vêtement membrané type Gore-tex si vous avez une pratique extérieure régulière. Mais aussi si vous en avez les moyens et que vous êtes très exigeants.
En effet, les vêtements équipés de la membrane Gore-Tex (leader mondial depuis très longtemps) affichent toujours la meilleur respirabilité. D’autres membranes sont tout à fait respectables même si elles ne bénéficient pas de la même notoriété que Gore-tex qui arrose tout les médias du secteur à coup d’énormes budgets marketing. Retenez donc que vous payerez moins cher un vêtement qui a sa propre membrane.
Si vous avez peu de moyens ou que votre pratique sportive est très occasionnelle, choisissez l’enduction (une semaine de vacance au ski par an par exemple). Les vêtements seront beaucoup moins chers et même si l’imperméabilité diminue avec le temps, vous aurez toujours la possibilité de les réimperméabiliser avec des produits Nikwax.
Quel que soit votre choix, ce n’est pas le matériel qui fait la pratique, les plus passionnés ou les plus gros pratiquants sont souvent les moins bien équipés. Alors réfléchissez bien avant de faire chauffer votre carte, ne vous laissez par berner par les pubs que vous voyez, faites votre propre choix 😉
Bonjour, merci pour l’article, et peux tu m’expliquer le système des 3 couches, et comment m’habiller au mieux, j’ai une veste bionnassay faut-il une polaire en dessus? Pour la pratique de la moyenne montagne et haut montagne (en projet le Mont Blanc).
Merci de ton attention.
Hello.
Première couche doit être surtout respirante dans ton cas un manche longue termique est pratique comme la laine de Mérinos par exemple ou une matière synthétique si tu transpire beaucoup.
La deuxième apporte la chaleur que tu trouves grâce à une polaire assez haut de gamme de préférence pour qu’elle respire ou un petite doudoune c’est ainsi que je skie par exemple.
La 3ème couche coupe le vent et la pluie, c’est le cas de ta veste Bionassay 😉
J’ai sur mon blog un article sur la polaire et un sur la laine de Mérinos ou tout est expliqué.
Bye
Quel est la différence entre le gore-tex et k-way
Hello. Le Gore-tex est une membrane interne au vêtement, c’est un composant. Le k-way est une marque de vêtement à la base. Le k-way est un simple vêtement de pluie pas cher et peu technique.
A+
je voudrais imperméabiliser un genre de pancho de l’armée quels sont les produits à utiliser? pour la chasse en millieu forestier!!
Bonjour,
Il n’est pas possible d’imperméabiliser un vêtement qui ne l’est pas à la base.
Sinon il faut utilise les produits nickwash dont je parle à la fin de l’article.
A+
Bonjour,
Faut il laver une combinaison de ski enfant neuve avant le prmier usage.Merci.
Merci
J’ai tout lu , et pourtant il est 1h50 du mat…
Je suis un vieux motard de 66 berges qui en a marre d’être mouillé
Bonnes fêtes à vous, cher auteur
Hello non absolument pas il faut même éviter de la laver si possible.
A+
Merci Benjamen pr cet article
Il est très complet.
Comment savoir si mon vieux KW (sans marque) était imperméabilisé à la base? Il prend l’eau maintenant et je ne sais si cela vaut la peine de l’imperméabiliser. Merci pour votre article très intéressant.
Bonjour,
L’idée est de voir s’il possède une membrane à l’intérieur mais je pense que dans tout les cas il devait être imperméable, vous pouvez donc essayer de l’imperméabiliser. S’il est trop vieux et que ce n’est pas du haut de gamme il est parfois mieux d’en racheter un.Cordialemennt