Un titre évocateur pour un 15 aout sous la pluie n’est ce pas ?

Cela fait quelques jours que je n’ai pas publié de billet sur ce joli blog nature. Ne m’en tenez pas rigueur, j’ai beaucoup de travail à coté notamment sur la création et le conseil “online” que je réalise en extra le soir et même la nuit en ce moment 🙁

Étant tout seul à la maison ce grand weekend du 15 aout, j’ai quitté l’écran des yeux pour aller voir ce qui se passait dans la vallée toute proche. J’ai cru comprendre qu’une grosse quantité d’eau s’y était déversée. La rivière qui y coule étant sensible au mauvais temps, elle doit être prête à sortir de son lit. Mon pote Seb (une personne assez fragile^^) déclare forfait après avoir être allé sur Vigicrues.

Tempi, je balance le matériel dans la Yaya et je m’en vais seul en direction de la Meuse.

J’avais le choix entre plusieurs cours d’eau, d’un côté ceux qui bougent peut lorsqu’il pleut, de l’autre les rivières qui passent café au lait à la première averse ! J’ai choisis la plus teintée pour aujourd’hui.

A mon arrivée, je constate que j’ai oublié ma besace avec mes leurres à truite !! Grosse déception quand vous aviez prévus de taper le fond avec vos leurres souples. 2ème smiley qui tire la gueule dans le même article 🙁

Je me résigne donc à sortir le fouet car ma boitte à streamer, elle, toujours fidèle au poste. Cela sera l’occasion de faire nager quelques peaux de lapin et tenter les grosses truites bien grasses de cette rivière chocolat.

Streamer dans la main gauche, scion en équerre et me voilà partis propulser à l’arbalète ce leurre fétiche. `

Je prospecte la première fosse mais le courant embarque vite mon streamer pourtant lesté au maximum (bille tungsten 4,6mm + plomb sur toute la hampe). Impossible d’aller à la rencontre des truites qui doivent se trouver au fond.

Je monte quelques mètres au dessus du pont prospecter les 50cm de fond habituellement quasi-sec en cette période de l’année.

Je balance mon streamer dans tout les sens sans voir vraiment ou je prospecte. Qu’importe j’ai le fond en tête. J’aurai d’ailleurs pu pêcher les yeux fermé sans risque de m’accrocher.

J’insiste, je dandine, je stripe, je fais accélérer mon streamer puis je le fait ralentir pour le faire frétiller.

Afin de le laisser descendre sur le fond, je tire de la soie comme on pourrait ouvrir le pick-up de son moulinet. Après un ou deux “mending”, je sais que mon joujou caresse le fond de la rivière. Je tire à nouveau pour le faire remonter sur quelques mètres et je le laisse redescendre sur le fond.

Après quelques minutes sur place, la canne m’est littéralement arrachée des mains…

Après une brève séance photos, la belle s’en ira rejoindre les profondeurs…

Truite record à la mouche (streamer)

Grosse truite 55 +

Sous ce même pont, il y a quelques années, j’étais tombé sur une truite monstreuse en allant me trimballer. Est-ce la même d’après-vous ?

Suite à ce moment magique, je terminerai la journée perché sur mon nuage, à piquer d’autres poissons à la taille plus modeste…

…. toujours avec mes streamer en lapin !!