Stanislas Freyheit : partir pour l’aventure pêcher à travers le monde.
Publié le le Juil 24, 2011 dans Matériel, Pêche, Rencontres et découvertes | 11 commentairesSalut Stan et bienvenue sur mon nouveau blog, j’espère que tu te sens comme chez toi. Les interview sont devenues monnaie courantes dans le monde des bloggeurs mais un peu moins sur les blogs de pêche. Je les trouve intéressantes pour mes lecteurs car ils peuvent découvrir des personnages, de nouvelles techniques, etc. Tu baignes dans le monde de la pêche depuis plusieurs années et ce, aux quatre coins du monde. Tu arrives à fait vivre tes exploits et tes sorties pêche avec passion « c’est un truc de fou » comme tu dis pour les éclosions de mouches de Mai en Haute-Marne en début de saison…
1- Pour mieux connaître ce grand Stan…
Peux-tu te présenter à nos lecteurs, sans oublier ton parcours professionnel ? Je m’appelle Stanislas FREYHEIT, je suis originaire d’Epinal, dans les Vosges. J’ai fais mes études dans le domaine de l’environnement et de l’écologie, puis j’ai obtenu une licence en aquaculture…Pour me rapprocher des poissons…J’ai réalisé différents stages et emplois à l’étranger au cours de mes formations, notamment au Canada et en Ecosse. J’ai essayé de réaliser les stages en France sur des sujets me permettant de travailler sur les rivières que je connais bien, comme l’étude scalimétrique et génétique sur les ombres communs de la Moselle, que j’ai réalisé l’année dernière. A l’heure actuelle, mes études sont finies, et après avoir travaillé un long moment au Canada dans une pisciculture d’Omble Chevaliers, je suis revenu en France pour être monteur de mouche professionnel, et créer ma petite entreprise.
Concernant la pêche, il y a un avant et un après la PALM. Cette technique ma simplement fasciné. Avant, étrangement, je ne pêchais qu’au coup, mais toujours en rivière ; je n’ai jamais pratiqué de pêches plus sportives comme le leurre. Je voyais la pêche à la mouche dans les magasines comme une pêche d’extra terrestre qui nécessitait une connaissance extrême, un savoir faire énorme, et un matériel très cher…
Mais le jour ou mon « maître » Patrick m’a introduit au noble art de la pêche à la mouche, je suis simplement resté bouche bée. Il m’a sorti devant mes yeux un ombre dans la Moselle, dans mon village natal. Je n’aurais jamais cru que cette rivière pouvait abriter des ombres, poissons si étonnants que j’admirais sur les pages glacées des magasines. J’avais trouvé le dénominateur commun entre, l’appel de la rivière, le coté « scientifique » de la pêche, l’aventure, et bien sur la traque des salmonidés, poissons de rêve.
Et le fait de n’avoir plus qu’une canne et un gilet de pêche m’a vraiment plu. Pas besoin déménager tout un barda et de se salir les mains. Non, tout se passe dans la réflexion, la technique, et dans la boite de mouche. Il est clair que le fait d’habiter les Vosges m’a permis de pratiquer énormément, et de « garder la foi » lors des débuts qui ne sont pas toujours faciles. Bien sûr, j’ai commencé en sèche, comme tout le monde. Puis j’ai eu une longue période à essayer toutes les pêches de nymphes en dérive (roulette, fil graissé, pompon..) car la Moselle s’y prête bien (voir photos). Je suis venu très tard à la pêche à vue, notamment sur les rivières de haute-marne, car leur paysage aquatique est fascinant, et vous pousse à se rapprocher au maximum des poissons.
Ce que j’ai tout de suite aimé chez toi c’est ton côté aventurier, c’est d’ailleurs pour cette raison que je réalise cette interview. Peux-tu nous présenter un peu tes différents voyages ?
L’ECOSSE : La première introduction que j’ai eu au voyage, c’est mon stage en écosse, dans une écloserie de saumons sauvages. En mélangeant étude et voyage, j’ai eu la chance de découvrir de nouvelles rivières. Puis le voyage m’a « bouffé ».
Lorsque tu arrives dans un pays différent, tu as toujours une oeillere devant les yeux, qui n’est plus la quand tu repart du pays. Et puis c’est surtout la recherche des rivières profondément différentes et des créatures qui les abrite… Une fois revenu d’Écosse, je me rends compte que ce n’est pas si dangereux que ça de voyager, et qu’avec des moyens modestes et beaucoup de motivation, on peut aller loin. L’écosse m’a aussi permis de goûter à la pêche du saumon.
LA MONGOLIE: J’ai toujours rêvé de la Mongolie. Les grandes plaines, des poissons primitifs oubliés du temps.. J’en devient même obnubilé pendant mes études.Lorsque je suis en cours, je ne rêve que de marcher librement le long d’une rivière en Mongolie. Ça tourne même à l’obsession. Il faut que j’aille là bas. Sur un coup de tête, je revends la moto que je m’étais payé en bossant l’été pour un ticket aller retour à Ulan bataar.
Ce fut donc mon premier vrai voyage de pêche. Mais crois-moi que j’ai bien « flippé »avant de partir la bas tout seul… Mais l’implication et le courage que j’ai mis dans ce voyage m’ont été rendus au centuple en Mongolie par la nature intacte, et la chaleur des gens… Revenu de Mongolie, je suis encore changé. Je reprends mes études, et je m’arrange durant les vacances pour aller travailler en Ecosse, faire un petit tour en Irlande, ou encore un trek – pêche en Suède.
LA LAPONIE : La Laponie est aussi un pays fascinant, avec d’énormes quantités d’ombres a pêcher sous le soleil de minuit. Une pêche qui pour moi est dépourvue de technique, mais très forte en sensations !
LE CANADA : Puis je me suis donné la chance d’aller travailler un long moment au Canada, ce qui m’a permis, grâce à un ami étant installé le bas, d’aller pêcher en Alaska, pour cette fois se mesurer au saumon pacifique. Mais je crois que le meilleur souvenir de l’Alaska, c’est de pêcher avec les ours. Rien n’est plus fascinant que ces forces de la nature, pourtant si attendrissantes ! J’ai aussi un inoubliable souvenir de la pêche a vue des arcs en ciel sauvages au canada. Quel plaisir de voir de si beaux poissons se ruer sur mes nymphes !
ROUMANIE : Puis tout fraîchement, j’ai été explorer les Carpates en Roumanie. C’était un trip assez risqué au niveau de la qualité de la pêche. Les Roumains ayant subi une sale période ces quarante dernières années, il y a avait de grandes chances que les rivières soient « viandées »… Il n’y avait aucune info sur ce pays, et c’est bien ça qui me plaisait… Je me suis retrouvé face à des rivières calcaires sublimes, mais vides de poissons, car les roumains prélèvent la moindre ressource, des champignons au gibier, en passant par le poisson, tout se mange… J’ai tout de même réussi à ramener une photo de truite Roumaine, qui complète mon porto folio de truites du monde entier qui m’est si cher ! En tout cas, j’ai vu un pays qui est en dehors des sentiers battus, peut être que les rivières sont vides de truites sauvages, mais pas encore remplies de truites de pisciculture…
Les voyages sont parfois plus ou moins bons pour la pêche, mais c’est tellement bon de tout construite, d’exploiter les cartes, de collecter les infos sur les poissons présents, et surtout de découvrir de nouveaux paysages aquatiques…
En septembre, je repars quinze jours en Mongolie faire un trek pêche avec deux amis.je crois que ça va être un des meilleurs moment de ma vie, trois mecs « tarés » de PALM qui se baladent librement le long d’une rivière dans les couleurs de l’automne en Mongolie… J’en frisonne déjà !
Impressionnant. Si on est resté en contact suite à une rencontre au bord de l’eau c’est aussi parce qu’on pêche les même rivières pommées de Haute-Marne, là ou j’ai grandit. Que penses tu du département de la Haute-Marne pour la pêche et peux tu nous raconter quelques un de tes exploits là bas ?
La haute marne restera à jamais mon lieu de pêche préféré. C’est aussi la bas que j’ai fait mes premières armes. Mais ce qui me choque vraiment dans ces rivières, c’est le paysage aquatique.
Si l’on prend le Rognon, c’est une rivière ultra calcaire, qui à une allure complètement sauvage, et en même temps « désaxée ». On commence par observer une gravière peu profonde, puis s’en suit une immense fosse de 5 mètres de fond qui vous laisse supposer qu’un monstre de truite vit ici… Ensuite les berges sont tellement encombrées que l’on ne peut même pas pêcher, jusqu’à tomber sur un grand lisse ou les mouches de mai éclosent en folie. C’est une rivière avec du caractère, qui produit surtout des poissons magnifiques. Les talus et bordures sont un régal à pêcher, les scruter toutes la journée, c’est encore plus passionnant qu’un film d’aventure… Curieusement, c’est en haute marne que j’ai pris les deux plus beaux poissons de ma vie. Un ombre et une truite, à chaque fois à l’époque des mouches de mai.
Je vais commencer par l’histoire de la truite. Ce monstrueux bécard est vraiment le plus somptueux des poissons que je n’ai jamais vu. Je traquais les truites depuis plusieurs jours, sans grand résultat. Ce jour la, je n’avais vraiment vu que des chevesnes, aucun salmonidé, un jour a vraiment rentrer chez moi…pourtant les mouches de mai étaient bien la… Mais non rien, que du chevesne… Alors je décide de rentrer. Je retourne à la voiture, mais je me dis que je vais aller jetter un dernier coup d’œil au pont à coté de la voiture, on ne sait jamais.Et la, sans aucun espoir, je m’avance bruyamment au dessus d’un énorme éboulis. Je vois une masse sombre 20 cm sous la surface qui gobe comme une pendule.J’arrive a distinguer une robe pleine de points, je suis quasiment sur que c’est une arc. Cependant, la forme de becard m’intrigue… J’ai toujours un gammare au bout de la ligne. Comme un idiot, je ne change pas mon gammare alors qu’elle est « plein pot » sur les mouches de mai… J’arbalète…je n’ai qu’une seul chance ma canne est sous une branche… Posé bien amont… Le poisson voit le gammare, et se décale confortablement…Je vois la four du bécard qui s’ouvre, et je ferre… Le poisson est pendu. En 10 centièmes, je saute à l’eau obligée, et épuise le poisson après un combat pas vraiment violent ! Mais quand j’ai vu la robe de ce poisson, je n’y croyais pas…J’étais seul comme un idiot au bord de la rivière « yes ; yes !!…Waaaa !!! » .Vraiment un poisson exceptionnel, seulement cinquante centimètres, mais quelle beauté !
Voici maintenant l’histoire de l’ombre… lors d’une jolie après midi du moi de mai.. Je distingue un poisson plutôt sur le fond, à attendre qu’on lui serve des nymphes sur un plateau… J’estime le poisson à 45cm… je me prépare…et voila une averse ! Impossible de pêcher pendant 5 minutes…Ca s’arrête. Le gros goret est toujours la… Arbalètage parfait… la nymphe arrive dans la bouche du goret… C’est pendu ! Et la je me rends compte que je me suis complètement trompé. Cet ombre est énorme. Le spot est assez aisé pour le combat, mais j’arrive à bloquer ma canne dans une branche… Je saute à l’eau pour épuiser le monstre. Un vrai monstre, un poisson énorme. Je n’en ai jamais vu d’aussi gros et dodu, même pas en suède… C’est peine croyable la taille de ce poisson. Vraiment, un jour que je n’oublierais jamais… Le poisson fait 50 centimètres pile, mais il est vraiment démesuré dans les proportions… Il a d’ailleurs pris sur une grosse nymphe de mai, qui reste une valeur sure…
2-La partie technique avant de partir à l’aventure…
Comment organises tu les préparatifs pour partir à l’aventure en Mongolie par exemple ?
Premièrement, il faut se faire un sac au top. Ca parait idiot, mais je me fais toujours un fichier Excel* avec un tableau qui récapitule le contenu de mon sac.
Car dans mon énorme sac de randonnée, j’ai plusieurs sacs légers en fonction des catégorie, ce qui permet de retrouver rapidement ce que l’on cherche. Par exemple, un sac pêche, un sac toilette, un sac bouffe… Puis lorsque je fais mon sac, je raye au fur et a mesure sur la liste. J’ai appris avec le temps qu’il y a deux choses qu’il ne faut pas négliger lorsqu’on part seul dans la nature : la nourriture, et le sommeil. Bien manger et bien dormir, c’est la clé d’un voyage réussi pour être en forme. Il ne faut bien sur pas exagérer sur le poids du sac, je pense que 18 kilos reste une limite à ne pas dépasser pour une rando pêche. Les cannes en 4 brins passent très bien dans les sacs de rando, au lieu de laisser traîner des tubes qu’on va se faire taxer à l’aéroport… J’ai toujours aussi une boite de mouches de secours, que je cache quelque part…Et oui, pas de mouches, pas de poissons !
Ca va vite une boite qui tombe à la rivière, ou un gamin qui vous la vole… Pour le papiers, internet aide vraiment bien.tout le travail est marché à l’heure actuelle… Pour les itinéraires, google earth est un outil formidable ; Surtout lorsqu’on fait apparaître les clichés que les gens ont pris des endroits ou l’on veut aller, on se rend vraiment compte de l’aspect des rivières ! Pour le véhicule, je fais tous mes voyages a pieds en utilisant un maximum de transport en commun. C’est une manière d’économiser de l’argent, mais aussi d’être indépendant. On va moins loin, mais on ne dépend que de ses jambes. C’est un choix, qui ne s’applique pas forcement a tous les pays.Et surtout a pied, ça permet d’aller au plus loin, ce qui est souvent bon pour la pêche, afin de trouver des spots éloignés ! La langue reste assez dingue à apprendre, il faut vraiment aimer ça. En tout cas, ça ouvre des portes énormes une fois dans le pays. En tout cas, il faut toujours se refaire le film dans sa tête du moment ou on sera dans le pays, pour voir si le sac contient bien tout ce dont on a besoin pour l’autonomie.
Quel matériel amènes tu avec toi ? Quels types de mouche ? Qu’elles techniques de pêche ?
Pour la pêche, généralement une 9 pieds soir 6 est un passe partout. Sauf pour le saumon, il ne faut pas mégoter sur le matos. Sinon, toujours avoir une canne de rechange, ça casse vite… Pour les mouches, généralement à l’étranger, il y a beaucoup plus de poissons et beaucoup moins difficiles qu’en France.Il faut des gros classiques que l’on retrouve dans le monde entier comme les sedges, les CDC olives en plusieurs tailles, et bien sur des nymphes et des mouches de mai. Les oranges spots sont aussi des valeurs sures pour pêcher confortablement a vue des poissons peu éduqués ! Puis il faut toujours se renseigner sur la spécificité du pays, comme les sauterelles en Mongolie ! En découverte, il faut être prêt à pêcher à toutes les techniques, de la NAV en 12 centièmes, jusqu’à la roulette en 18 centièmes dans les torrents violents. Il faut même parfois savoir sortir la noyée sur des rivières larges aux postes peu marqués… Mais c’est la qu’on évolue, en cherchant ! Je sais que c’est un peu secret mais peux tu donner un coins, une rivière à découvrir en Mongolie ? En Mongolie, les rivières proche des villes sont généralement polluées ; il ne faut pas compter moins de 6 heures de voiture (ou un vol intérieur) pour trouver une rivière potable ; je n’ai pas vu beaucoup de rivière la bas, mais assurément, je conseillerais les gorges de la Chuluut… Pour prendre des lenoks monstrueuses en sèche a vue dans les canyons…
As tu une mouche « passe-partout » qui prend du poisson aux quatre coins du monde ? Je suis quasiment sur qu’avec une petite pheasant tail en hameçon de 14, on peut prendre des salmonidés dans le monde entier, et ce a toutes les techniques…
3-Le mot de la fin :
Quels pays et quels conseils donnerais tu aux passionnés qui voudrait se lancer dans une aventure pêche ? Une fois de plus, c’est étonnant de dire ça, mais je conseillerais la Mongolie ! Il n’y a rien qui pique, pas d’ours, un temps assez sec, un terrain de camping immense dans les steppes, beaucoup de poissons…mais c’est loin ! La Suède est aussi assez abordable, avec énormément de chemin de rando, et peu de monde en Laponie… Des conseils… Etre ouvert d’esprit, ne pas avoir peur, respecter les coutumes du pays, essayer de s’intégrer avec les locaux, et avoir un sac équipé au top !
Pour plus d’informations n’hésitez pas à laisser un petit commentaire ou vous inscrire à la Newsletter si vous êtes aventurier.
Pour les amateurs de photos, en voici encore plus sur la Mongolie, l’Alaska, le Rognon, La Moselle, la Marne et la Haute-marne, la Lorraine,etc..
Quel foufou ce Stan ! C’est cool d’avoir un pote comme lui ! 🙂
Super Ben, je suis vraiment touché ! Ton site a vraiment bonne allure, bien interactif…On voit que tu bosses, on a rien sans rien!
oui ce mec est dingue mais un doux dingue et tellement sympa, avec lui pas besoin d’autoradio en voiture il a toujours quelque chose de nouveau à raconter, un vrai aventurier. Continu Stan;
Merci d’avoir fait cette interview Ben.
à +
Ce qui a de bien c’est qu’il a de quoi raconter dans l’interview 🙂
J’adorre… l’aventure et la pêche.
Il y a pas de quoi. Le blog avance doucement mais surement, les commentaires font du bien surtout au début quand les nuits sont courtes 😉
L’interview du mois d’Aout sera aussi très intéressant, je viens de le lire…
Keep in touch
Bel interview! il a un sacré parcours, cela laisse rêveur, bonne continuation Benji pour ce blog et surtout courage pour ces débuts qui sont prometteurs…
Merci bien. Oui ce Stan est vraiment un aventurier, il me racontait qu’il a appris pendant 6 mois le Mongol avant de partir à l’aventure dans le pays !!! Et il est tout jeune, je refais une interview dans 10 ans…
bonjours merci beaucoup pour ces informations. cela fait quelques heures que je suis devant ce blog sans m’en lassé 🙂
étant pécheur à la mouche depuis peut de temp, cela fait deux ans que je part en Irlande et j’aimerai par la suite pouvoir découvrir différents pays pour la pêche principalement:). seulement voila j’ai quelque question qui me passe par la tête vous pourriez peut être m’éclairer un peu.
Dans ces genres de situations qu’elle budget prévoir, pour combien de temp?
qu’elle type de logement utilisé ou qu’elle type de tente/ matériels? Quel sont les zones pour éviter les problèmes lorsque l’on pose sa tente?
merci d’avance
Bonjour Stanislas! super le blog! pourrais-je avoir Votre mail ou numéro de téléphone? j’ai une question aquaculture à vous poser ? merci. Mon num est 0660878042
c urgent svp. merci encore
Bonsoir stan je voudrais quelque renseignement sur une mouche en particulier que je ne trouve plus depuis deux .est il possible de me laisser votre numéro de téléphone afin de vous contactez
Cordialement
Jean Christophe