Aventure de pêche en Haute-marne : découverte des rivières à truite et ombre.
Publié le le Mai 23, 2014 dans Mes sorties, Pêche | 19 commentairesLe voici le voilà ce compte rendu tant attendu. Avec des journées de 13 à 15h de pêche, nous n’avons pas pris beaucoup de photo comparé au temps passé au bord de l’eau. C’est un choix que je fait de plus en plus souvent : immortaliser les meilleurs moments uniquement et privilégiant la qualité du cliché plutôt que la quantité.
Vous avez dus le remarquer, j’ai la même philosophie avec mes articles sur ce blog ou les publications sur ma page Facebook.
Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup beaucoup beaucoup pêché et très très peu utilisé portable, appareil photo, ordinateur et autres joujoux qui évite toute déconnexion véritable.
Afin de publier cet article sans trop attendre (plus spontané ainsi), j’ai fait le choix de faire une sélection rigoureuse sur ma carte mémoire afin de partager les photos que je trouve les plus belles uniquement. Ne vous attendez donc pas à un défilé de fish dans l’épuisette. Pour la plupart je leur épargné le shooting préférant leur faire un petit bisous sur le nez avant de leur redonner leur liberté sans les stresser 😉
Vous trouverez dans cet article, les plus belles rivières de Haute-marne pour pêcher la truite et par la force des choses, l’ombre commun largement représenté dans la plupart des rivières du département.
1- L’objectif de ce voyage.
1.1 Partager une aventure pêche.
A l’heure ou tout le monde bombarde le net de photos hors-norme prisent à l’autre bout du monde, j’avais envie de partager un peu de rêve au cœur de notre beau pays. L’objectif de ce voyage étant de prouver que l’on a pas besoin de faire 24h d’avion pour trouver de beaux poissons.
Faire le tours de France avec une canne à pêche nécessiterait beaucoup trop de temps que je ne peux m’offrir pour l’instant. Se concentrer sur les rivières du nord-est était donc plus abordable.
La destination est celle de ma région de coeur : la Haute-Marne. Cela me permettrai de ne pas être trop loin de ma petite Milla qui serait en vacance chez mon père et du coup, de connaître les principales rivières qui nous accueilleraient.
“Découverte” n’est donc pas le terme le plus approprié mais je l’ai choisis car j’avais envie de vous partager ce voyage à travers mes photos pour vous faire “découvrir” mon fief. En étant seul avec ma toile de tente, j’aurai largement le temps de vous écrire chaque soir le résumé de ma journée avec les détails du cours d’eau.
Le but étant de publier à mon retour le récit complet de mon fishing trip pour donner envie à ceux qui me lisent de prendre leur à sac à dos pour tenter une aventure comme celle ci. Tel à toujours été l’objectif de ce blog !!
1.2 Les choses se sont déroulées autrement.
J’ai tout de même proposé à mon pote Stanislas Freyheit de venir avec moi car il aime bien ce genre de voyage pêche. Il a de suite mordu à l’appât et a proposé de m’accompagner au moins pour le début de semaine. Du coup, ce trip s’est avéré plus rock and roll que prévu.
Avec des poissons en activité, des coups du soir à notre grande surprise et nos parties de rigolade, je n’ai malheureusement pas eu le temps de vous retranscrire chaque coup de ligne le soir dans ma tente ! Ne m’en voulez pas, les photos sont bien là et de mon côté, je me suis éclaté. De la pêche sans prise de tête comme on aime !!!
1.3 Aperçu rapide de notre itinéraire.
Nous avons commencé par la Sueure puis le Rognon dans laquelle elle se jette. Nous sommes monté dans le nord du département pour l’Osne et nous avons profité pour pêcher la Marne sur sa partie basse à Vecqueville (proche de Joinville).
Enfin, nous nous sommes dirigé vers l’Aujon au sud Ouest de la Haute-marne pour finir sur la rivière Marne en amont de Chaumont ou nous nous sommes régalé comme vous allez le voir.
Malgré mon projet, je n’ai pas pêché la Cousance tout au nord, la Mouche prêt de Langres, la Voire prêt du Der ou encore la Blaise à l’Ouest et j’en passe encore…
“Choisir c’est renoncer” comme je dis toujours ! Je ne regrette en rien ces choix car les rivières sur lesquelles nous sommes passé nous ont réservé des surprises de taille 😉
2- Récits et photos de notre itinéraire en Haute-Marne.
2.1 – La Sueure, petite rivière méconnue.
En effet, c’est celle sur laquelle nous avons commencé notre trip. Stan l’a connais déjà pour ses quelques gros ombres commun pris les années passées à la période de la mouche de mai.
Ce petit cours d’eau coule prêt d’Andelot, c’est un affluent du Rognon que beaucoup connaissent. La population de truite et d’ombre n’est pas énorme mais on peut y trouver des poissons de belle taille compte tenu de la largeur de la rivière.
L’eau est toujours très claire, on y pêche à vue assez facilement car il est vrai que l’on voit toujours du poisson. Cependant ils poissons sont difficiles à approcher car les berges sont assez hautes. La période du mois de Mai est idéale car d’un instant à l’autre des éclosions de manne surgissent.
Le bord du cours d’eau est resté très sauvage et le biotope est de bonne qualité. Mon explication : le cours n’est pas bordé de champs cultivés arrosés en général de pesticides qui seraient néfastes pour ce joyau. De plus, la source n’est pas loin de la confluence avec le Rognon.
Comme dans toutes les rivières que nous avons faite, le niveau était déjà très bas pour la saison.
Nous avons fait quelques poissons en nymphe à vue au cours de la journée, j’ai cassé sur une truite qui a pris le chemin directe de la racine sous mes pieds.
Voici quelques photos de nos prises.
Mise à part le gros pépère du pont qui tenait compagnie a cette belle mouchetée, Stan n’a pas retrouvé ses amis les gros ombres qu’il avait rencontré l’année dernière. Population toujours aussi fragile, ou aléa de cette espèce ?
Concernant le premier bivouac, j’ai amené Stanou un peu plus loin pour éviter de rester prêt de la route. Direction le chemin de champ à la sortie d’Andelot et 500m plus loins, le bon spot qui va bien pour planter une tente. A découvrir si vous suivez nos traces.
-4°C cette première nuit !!! J’avais oublié de sortir mon sac de couchage avant d’aller dormir ce qui m’a valut quelques frissons en attendant qu’il gonfle bien… Les habitués du camping sauront de quoi je parle.
Après quelques heures de sommeil sous un froid sec, le soleil se lève et laisse place au paysage bien vert que nous étions venu chercher en ce printemps ensoleillé.
Quel bonheur de voir l’aventure commencer ainsi. Cette sensation de liberté lorsque vous ouvrez la fermeture de votre tente !!!
2.2 Le Rognon, célèbre cours d’eau.
La suite logique de la Sueure, c’est bel et bien le Rognon que certains connaissent bien car il a accueilli plusieurs manches de championnat de France de Pêche à la mouche dont une qui a très bien tournée il y a quelques années pour ceux suivent ces compétitions.
Pour ma part, je l’ai beaucoup pêché sur sa partie aval lorsqu’il se jette dans la marne vers Donjeux. Il est large et l’APPMA est réciprocitaire ce qui me permettait de le pêcher jadis toute l’année sans prendre de carte spécifique au parcours.
Le Rognon a toujours été très aléatoire voir capricieux parfois, j’ai déjà fait pas mal de “capot” sur ce parcours malgré la multitude de technique qui s’offre au moucheur.
Du coup, j’ai privilégié les “valeurs sures” à savoir les parcours qui se trouvent entre Roche-Bettaincourt et Doulaincourt.
Nous avons pris la carte à la journée pour 6€ seulement à La Petite Marmite – 5 Route de Busson, 52270 Roches-Bettaincourt.
Cette rivière est toujours aussi magnifique mais de plus en plus basse. Du coup, le fond était déjà assez colmaté par endroit et les poissons moins nombreux dehors. Une petite vidéo pour vous faire prendre la température.
Les gravières quant à elles, sont restées très belles, de quoi sortir le reflex et son filtre polarisant pour s’éclater un peu.
Nous avons vu beaucoup d’ombres et quelques truites de 30cm. Certains étaient assez actifs notamment sur des petites éclosions ce qui nous a permis quelques jolis coups de ligne en sèche. Les mouches qui marchent sont celles qui dérivent dans la pellicule d’eau.
Pour ma part je me suis éclaté sur cette plate. J’étais posté derrière le muret à côté de ma voiture comme vous pouvez la voir sur la photo. En sèche, les ombres montaient assez facilement sur des toutes petites mouches “oreilles de lièvre corps en dubbing d’écureuil”. J’ai toujours de bons résultats en Haute-Marne avec cette friandise.
Nous avons pêché quelques godages et toujours tenter de leurrer les poissons en nymphe à vue, le tout dans un cadre magique plongé au milieu de la Haute-Marne.
Nous avons également pêché sur Doulaincourt ou les postes sont plus variés et surtout, ou le parcours regorge de quelques totoches agréables à avoir au bout de la ligne.
C’est le cas sur le parcours du Stade de foot ou nous étions très optimiste sur les bordures en pêche à l’arbalète comme j’aime pratiquer. Mais nous n’avons pas été assez bon pour leurrer les quelques belles qui tournaient là bas. Je pense que ces truites en ont surement vus passer pas mal avant nous sur ce parcours fréquenté. Tempi pour nous, il faudra encore progresser pour se “payer” les belles du Rognon !!
Pour les pêcheurs au leurre qui suivent mon blog, j’ai tenté la cascade et les fosses au leurre dure mais aussi avec différents leurres souples sans oublier mon steamer à grosse truite mais rien n’y a fait sur le parcours de Doulaincourt !!!
Une fois de plus, le Rognon nous a montré qu’il était capricieux.
En fin d’après-midi nous décidons de monter dans le nord du département pour aller jeter un oeil sur une rivière dont on m’a parlé mais que je ne connais pas.
2.3 L’Osne, petit rivière bien peuplée d’une qualité d’eau assez remarquable.
Un amis de Saint-Dizier m’a parlé de cette petite rivière qui l’a vu grandir. Il se prendrait quelques grosses truites qui remontent de la Marne grâce à une qualité d’eau irréprochable. Un petit cours d’eau qui se jète non loin de sa source.
Nous avons donc pris la direction d’Osne-le-Val où des pancartes indiquent dans le village que seul les enfants sont autorisés à pêcher. J’ai trouvé l’idée sympa. Qu’en pensez-vous ?
Parlons du parcours maintenant. J’avoue avoir été bleuffé par la qualité de l’eau et la taille des truites présentes compte tenu de la largeur du ruisseau. Cela me rappel une vidéo buzz que je vous avais partagé jadis.
Bon ce ne sont pas des truites de 50+ non plus mais en arpentant les berges comme des touristes on a fait décaler quelques belles farios de 35cm. J’avoue avoir été plutôt en mode découverte qu’en mode pêcheur concentré. De ce fait, j’ai préféré tirer ma révérence après quelques photos pour vous faire découvrir cette rivière magique.
Je reviendrais voir ce petit ruisseau qui me fait d’ailleurs penser à la Cousance (à Cousances-les-forges) qui coule non loin de là.
Attention à bien vous renseigner avant de pêcher car cette partie plus large est en réserve.
Je décide alors de retourner au sud de la Haute-Marne malgré ma tentation pour certains joyaux de Meuse. J’essaierai de faire l’année prochaine ou d’ici la fin de saison un voyage dans ce département 😉
Stan me propose alors de monter le bivouac à Vecqueville, chaud comme la braise pour pêcher les courants dès le lendemain matin… A son tours de me réserver une surprise.
L’aventure continue
2.4 La Marne, rivière calcaire qui abrite encore de beaux spécimen.
La voici, celle pour qui nous nous sommes déplacé, celle qui m’a vus grandir en bas de chez papa et maman, celle qui m’a tout appris et qui m’a donné mes plus beaux souvenirs : LA MARNE !! La rivière qui traverse le département.
Je l’ai largement pêchée durant ce séjour tant elle nous a réservé de belles surprises. Stanislas les a partagée avec moi et j’ai joué les prolongation, seul, non loins de mon village natale.
2.4.1 Vecqueville au nord du département.
Commençons par Vecqueville à côté de Joinville. C’est Stan qui m’a parlé de spot ou l’on pourrait dormir tranquillement au bord de la rivière et faire un feux pour se réchauffer avant de refaire le monde autour de quelques bières.
A notre arrivée, nous posons le bivouac au plus prêt de la rivière là ou nous nous sentons le mieux.
Je fais pour la première fois un petit brin de toilette ce qui me procure beaucoup de bien d’ailleurs. Je tiens à préciser qu’aucune mauvaise odeur ne s’échappe à ce stade du voyage. Merci la laine de Mérinos !!! Même t-shirt manche longue nuit et jour pendant tout le trip !! Si si…
Revenons à la pêche mes amis,
Les petits courants attirent déjà notre attention, nous décidons de profiter de la luminosité qu’il reste pour faire dériver quelques mouches sur la surface de l’eau. Avant de songer à un éventuel petit coup du soir, je prend la canne au leurre pour lancer mon Tiny-fry sous la berge d’en face.
Mais à peine j’ai déguenner la canne que Stan me gueule “prend ta canne à mouche ça commence déjà à gober !!” Après quelques lancés sans succès je décide de l’écouter.
Voici quelques photos pour vous raconter la suite.
Après notre petite soirée à discuter autour du feu, un gros dodo s’impose avant de débuter la journée du lendemain à 7h !! Stan est gonflé à bloc pour aller tenter les courants en nymphe au fil.
Je le rejoint après un petit dej “vue sur la rivière” :
Suivi d’un petit shooting photo en bénéficiant de la bonne luminosité du petit matin, ce qu’on appel les “Golden hours” !!
Lors d’un trip intense comme celui ci, cela fait du bien de se poser avec l’appareil pour immortaliser quelques ambiances subtiles…
Nous reprenons ensuite la direction du sud de la Haute-Marne puisque c’est à mon tours de présenter à mon ami les secret spot de la région.
Direction l’Aujon du côté de Chateauvillain. Pour suivre notre trip dans l’ordre, rendez-vous en bas de cet article (partie 2.5)
2.4.2 Bretenay, le parcours des moucheurs.
Tant que nous sommes sur les rives de la Haute-Marne restons-y n’est ce pas. Je ne vais pas casser votre rêve, il continue bel et bien au cœur du département.
Bretenay : c’est l’un des parcours les plus connus par les moucheurs car ils se trouve non loin de Chaumont, la préfecture du département et puis… et puis.. il y a une série de courants sympas que je suis venu pêcher et vous partager.
J’ai donc à mon tours fait une surprise à Stan, pêcheur d’ombres passionné, pour son dernier jour en ma compagnie.
“Je vais t’amener sur un petit parcours magique ou nous pourrons planter la tente sur un hot-spot”.
Une fois nos affaires posées, on file chacun de notre côté sur les berges du parcours pour voir s’il nous réserve un petit coup du soir…
3h plus tard, une fois la nuit tombée, les retrouvailles derrière ma petite Yaris :
Stan : “Putain je me suis gavé benj, c’est un truc de fou ton coins, ça gobait de partout, j’ai même fait de la truite”
Moi : “Ouai j’ai vus ça, moi aussi j’ai halluciné, encore un beau coup du soir, pour un mois de Mai c’est assez dingue, ce n’était pas la folie mais il y avais pas mal de godages pour s’éclater. Attend il faut que je te montre, j’ai pris des photos”
Une truite Arc en ciel, une belle grosse fario sauvage en bordure bien difficile à leurrer, un gros cheucheu et toujours quelques ombres en fin de courant, bref un vrai régal après une journée déjà bien remplie.
Repas à 23h comme tout coup du soir qui se respecte 😉 Le lendemain matin, toujours aussi motivé, Stan pêchera en nymphe avec une sèche en ponpon histoire de “doubler ses chances dans les fins de courants”.
Pour ma part, j’ai essayé mais je ne suis pas fan, j’aime bien la bonne vieille technique toute simple de pêche à la roulette surnommée également pêche à la ratafouillette !! Nos résultats se valent, pour ma part j’ai l’immense plaisir de leurrer plusieurs belles truites dans les courants. Moi qui pensais la population devenue très limitée sur cette rivière en déclin.
C’était encore plus beau que dans un rêve de faire tant de truite sur ma rivière de cœur, celle ou j’ai appris ce qu’était un ombre commun…
De gros ombres prendront également ma nymphe dans les veines d’eau. La rivière étant large à cet endroit, les combats étaient exceptionnels. Ma canne était pliée en deux régulièrement face aux poissons pris dans le courant sous 2m d’eau parfois…
Stan quant à lui fera beaucoup d’ombre sur le même poste, pointe en 16/100 m’a t’il avoué suite au combat des premiers poissons.
Un beau dernier jour pour lui qui m’avoue avoir été bleuffé par la qualité du parcours. Stan qui a pourtant voyagé aux 4 coins de la planète pour assouvir sa passion.
J’avoue quant à moi,…. avoir été flatté par l’enthousiaste de ce personnage envers ma rivière de coeur !!
Je ferai également une belle truite Arc-en-ciel, en nymphe à vue sur un coup de ligne agréable. Elle était en plein milieu de la rivière. Je garderai tout de même ce poisson pour offrir à mon papa, à qui j’avais prévus de rendre visite 2h après…
… Après avoir déposé Stan à la Gare.
2.4.4 La Marne de Vraincourt à Bologne.
Après une petite nuit au chaud chez mon père qui habite non loin de là et un gros calin à ma fille en vacance chez papy me revoilà parti sur la Marne tout prêt de chez moi…
Voici le lot précis qui m’a vus grandir sur ses berges. La cascade de Vraincourt et ses truites monstrueuses qui remontent en début de saison dans les rochers du Déversoir (surtout avant comme disent les vieux… mais c’est vrai!!).
Et les courants de Bologne, que ce soit sous le pont du village ou derrière les forges dans lesquelles on fait monter des ombres sans arrêt rien qu’en pêchant l’eau !! Bon attention, faites pas 500 bornes pour ces spots non plus, ce n’est pas tout les jours la fiesta sur cette rivière.
De mon côté le parcours n’a pas failli à sa réputation, Roocourt la côte m’offre de beaux ombres en nymphe au fil et même une petite truite.
Bologne village ça été le festival en sèche rien qu’en pêchant les veines d’eau à raison de 3 à 5 poissons par veine d’eau. Non non je ne vais pas donner le nombre de veine d’eau !!
Quant à mon petit parcours derrière les forges surnommé par les locaux “les roches”, j’y ai planté ma tente pour y passer un peu plus de temps. Des gros ombres étaient également à table même sous 2m d’eau ils montaient parfois crever la surface pour se nourrir de quelques insectes.
Allonger son bas de ligne, faire travailler sa canne pour aller poser sa mouche au milieu de cette belle rivière, un vrai régal pour un pêcheur “sous la canne” que je suis !!
J’en aurai finis pour la rivière qui traverse le département. Terminons désormais par l’Aujon, l’un de mes petits joyaux que je suis pressé de vous montrer, vous allez comprendre pourquoi.
2.5 L’Aujon
La dernière rivière de cet article est la plus belle, la plus mystérieuse également et sûrement la moins connue de toutes.
Une rivière très calcaire qui abrite uniquement des truites et parfois des belles. Une rivière avec des courants, des fosses, des gravières avec des belles plates, des cascades bref le cours d’eau proche de la perfection selon moi.
J’y ai fait des cartons en sèche il y a quelques années mais j’ai aussi pris des tôles en nymphe à vue face à des truites ultra farouches qui décalent quand vous êtes derrière elles 10m plus bas.
“Les truites folles” comme dirais un ami à qui je les ai présenté il y a quelques années. Elles ont des yeux derrières la tête qui voient ainsi les pêcheurs les plus aguerris en nymphe à vue…
En y allant au mois de Mai, je me suis dit qu’on pourrait peut être leurrer quelques belles et idéalement sur quelques mouches de Mai !!
Cela n’a pas manqué, elles n’étaient pas sur ces mouches mais essentiellement sur les bancs de vairons à notre grande surprise.
Après une belle sur une gravière en nymphe à vue,
je ferai face à un gros combat sur une belle en train de se gaver de vairons autour de son herbier.
C’est surement la prise qui m’a fait frissonner le plus. Voulez-vous que je vous raconte l’histoire ?
Après avoir refusé mes nymphes, j’ai eu l’idée de lui proposer une nymphe/streamer c’est à dire une petite nymphe avec une micro bandelette de lapin sur le dos et des joues oranges. En faisant stripper cette nymphe derrière l’herbier, j’ai déclenché par surprise lors de son passage, l’attaque de la truite. Elle est venue prendre ou plutôt attaquer la nymphe juste sous la surface !! Pouahh qu’elle sensation.
J’étais sur une berge haute qui était magnifique d’un point de vue géologique. J’ai alors sauté dans le lit de la rivière pour brider mon poisson et éviter absolument les racines se trouvant à mes pieds. Le combat se terminera sur la gravière dans un décors que j’ai trouvé féérique.
Voici quelques photos et une petit vidéo pour vous partager l’un des moments les plus magique de la semaine…
Un peu plus en amont de ce secret spot paradisiaque je termine le parcours avec Stan pour une belle surprise. Pas moins de 5 truites sont autour d’une pierre en train d’emprisonner les vairons pour les engloutir ensuite. Hallucinant !! Sous 30com d’eau le spectacle est rarissime. J’ai l’impression de faire face à un banc de perches ou de sandres, la stratégie est la même !!
Je tente, sans grande conviction, de les approcher en rentrant dans la rivière. Fait encore plus rare puisque je n’aime pas trop le wading ahah 😉
Je pose une première nymphe dans le tas (la même nymphe/streamer qui m’a permis de leurrer la belle d’avant), en l’animant légèrement, certaines l’attaquent mais au ferrage je n’arrive pas à les piquer.
Après quelques tentatives je m’accroche dans la branche au dessus de moi, c’est donc avec une nymphe plus classique que continuerai à jouer avec ces dames. Mais rien n’y fait !! Elles ne veulent que du vairon et rien d’autres.
Stan à son tours tentera sa chance mais sans réussite lui non plus. Qu’importe, on en a pris pleins les yeux à observer ce spectacle.
3. L’aventure se termine.
On en a pris pleins les yeux, on a adoré et je suis à l’heure ou je vous écris, encore sur mon petit nuage rien que de repenser à ces moments magiques passés au bord de l’eau. Le tout fait en autonomie avec ma petite voiture et en campant au bord de l’eau. Du coup, c’est un voyage qui nous a pas coûté grand chose, sans stress avec un minimum de confort bref l’aventure comme j’aime la vivre.
Suite à ce gros article, quelques pêcheurs passionnés par l’aventure auront sûrement envie de suivre nos traces et c’est tant mieux. J’espère avoir convaincu quelques internautes de prendre leur sac à dos et leur voiture pour aller découvrir une région avec la canne à pêche.
Si c’est le cas, vous aurez sûrement quelques questions j’en suis sûre alors n’hésitez pas à les poser dans les commentaires plus bas.
Sachez que la réglementation des différents parcours de pêche diverse beaucoup. C’est parfois très complexe lors d’une aventure comme celle ci (on pourrait en parler pendant des heures tant on a fait fasse à des règles absurdes, je pourrai presque en faire un article) et qu’il faut parfois transgresser un peu les règles si on veut PECHER ainsi.
Je ne vais pas me faire d’amis en disant cela mais tempi je suis honnête, il s’agit de mon blog. Comme je dis souvent, pêchez en toute intelligence en respectant la rivière et ses poissons, en privilégiant le No-kill et surtout en laissant propre le bivouac après votre passage !! Tout est, selon moi, question de conscience personnelle comme dans la vie de tout les jours.
Quant à moi, avant de faire le tours des rivières de France en 6 mois, je suis déjà en train de me demander si je ferai pas un voyage sur les rivières de Meuse ma prochaine semaine pêche ?!
Salut,
merci pour ces belles photos, qui me rappelle le séjour que j’ai fait aussi sous la tente dans cette région l’été dernier, au niveau d’arc en barois. Le rognon, la marne, superbes rivières!!
Salut,
merci pour ces belles photos, qui me rappelle le séjour que j’ai fait aussi sous la tente dans cette région l’été dernier, au niveau d’arc en barois. Le rognon, la marne, superbes rivières!!
Bonjour
Merci pour ce ” Magnifique ” reportage, qui donne envie de prendre ca ou ces cannes et partir au bord de la rivière !
@+
Trop cool ces vacances! j’ai hâte de faire les miennes la semaine prochaine, j’espère que le wad et le sac de couchage vont tenir le coup, Stan vient manger ce midi,il va à la pêche le saloupio!
bonjour
reportage tres bien.
pouvez-vous m’indiquer un bon hotel resto pour me permettre de pêcher dans la Bologne ou bien la marne.
j’ai 70 ans et je pêche par plaisir et passion.
d’avance Merci.
Hello,
La Bologne n’existe pas. Le mieux est de ragarder sur le site Trip advisor.
Bon trip
Super Reportage
que de belle rivieres en Haute Marne ça donne envie d aller y poser ses mouches !!!
moucheur d Epernay 51
merci pour vos photo qui represente parfaitement notre region
Merci pour ton commentaire.
A+
Un grand Bravo pour ce super reportage ! Je dois me rendre dans le Morvan pour 2 jours de pêche. Je vais m’appuyer sur toutes les informations que tu donnes pour faire une halte en chemin et choisir de beaux spots (je descendrai du Nord de la France) => Merci pour toutes ces infos.
C’est avec aussi beaucoup de plaisir que je me rends compte que toutes les personnes dont j’apprécie vraiment les blogs/posts/sites… sont amis entre eux !! (Stan, Yannick…) J’ai eu la chance de rencontrer Stanislas lors du salon de Charleroi, je ne connais pas Yannick ni toi mais c’est toujours un régal de vous lire.
Ouahh merci tout pleins, ton commentaire fait plaisir.
A bientôt peut-être…
Bonjour
Félicitations pour ce reportage que je viens de découvrir.
Moucheur du morvan et en vacances la semaine prochaine,aurais tu des spots à ombre à me recommander sur la marne sachant que les niveaux doivent etre bas en ce moment?
Merci et au plaisir au bord de nos rivières.
Hello.
Merci mais justement si tu as lus cet article tu dois trouver tout ce que tu cherches.
Pour moi les meilleurs spots sur la Marne sont au dessus de Chaumont à Bretenay et au niveau de Joinville 😉
Profites bien.
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce récit de voyage qui a inspiré un ami et moi pour découvert cette région.
Malgré un Rognon qui a souffert de la chaleur, nous avons pris beaucoup de plaisir de découvrir de beaux lieux de pêche.
Nous y retournerons pour la fermeture.
Encore bravo!
Merci pour ce retour. Avez-vous pris du poisson ? Quelques prises record peut-être ?
C’est ma région donc j’aime bien savoir…
Merci
Salut Benjamin…
Bravo pour ton reportage ! je serai en week-end (12 aout) au camping du lac de Liez.Je voulais savoir si l’AUJON ou L’Aube sont pêchables en ce moment ( ou autre) ou je pourrais essayer de taquiner la truite en no kill (biensûr).Je découvre la région et si tu aurais quelques conseils , je serai preneur !!
merci d’avance
Hello.
Normalement tu as déjà pas mal d’infos dans l’article.
Je vois seulement ton commentaire.
ça été comment du coup ?
Bonsoir, ce récit est magnifique et donne vraiment envie d’y pêcher étant à chaumont pour 9 mois je pense aller m’y amuser un peu (nokill biensur) par contre je ne comprend pas trop le fonctionnement des appma… sur le site de la fd 52 on voit que la marne au sud de chaumont c’est à dire sa partie amont est en deuxième cat. et passe en première en aval de chaumont c’est bizarre habituellement c’est l’inverse… des lots de pêche privés peut-être ? J’ai laissé mon adresse mail au cas où vous voudriez peut-être m’aider à connaître un peu plus le fonctionnement étant donné que l’ombre est apparemment ouvert jusqu’au 31/12 en deuxième je pensais allé m’y essayer un peu… en tout cas merci encore pour ce récit qui est vraiment bien écrit et accompagné de magnifiques photos
Bonjour.
Oui il y a des zones en deuxième et en effet au niveau de Chaumont vous êtes en deuxième il me semble et vous pouvez aller pêcher l’ombre.
Cela dépend de chaque APPMA 😉
Amusez-vous bien