Pêche à la mouche en FLOAT-TUBE, par Marc Millieroux.
Publié le le Juin 6, 2012 dans Montage et techniques, Pêche | 5 commentairesBonjour à tous,
Comme promis il y a quelques temps, je souhaite laisser un peu de place à d’autres personnes sur mon blog.
Vous maîtrisez un sujet sur lequel vous êtes capable d’écrire en partageant vos connaissances ? Vous aimeriez publier un article accessible au plus grand nombre ? Alors faites moi signe, vous êtes les bienvenus !!
Marc Millieroux (que j’ai interviewé sur son voyage de pêche en Mongolie) commence avec ce premier article invité au sujet de la pêche en Float tube.
Le float-tube est apparut en Amérique dans les années 1950. Une chambre à air de tracteur avec quelques rajouts pour l’assise. C’était la première forme commercialisée. Mais ce n’était pas très stable, voir dangereux lors de prise de gros sujets. Depuis les marques ont retravaillé leur forme pour améliorer la stabilité et la glisse.
1- Les différentes formes de FLOAT TUBE
Nous retrouvons 3 types de float-tube. Le U, le V et le parallèle.
Le float-tube en U est une forme que nous retrouvons de moins en moins. L’assise est basse sur l’eau, sa forme est moins hydrodynamique que le V.
Le float-tube en V, est celui qui est le plus vendu (voir exemple de modèles de float-tubes actuels). Équipé d’un siège en mousse ou gonflable, l’assise est plus haute, ce qui facilite la vue sous l’eau, le déplacement, la rotation. Toutes les marques le proposent.
Le float-tube parallèle, je ne suis pas certain de son appellation. Il à été mon premier float tube, depuis je n’en voit plus sur le marcher. A ne pas confondre avec le pontoon où le déplacement ce fait à l’aide de rames, ou par moteur électrique.
2- Jouer au canard.
Bien entendu le float tube peu être utilisé partout, suivant la réglementation du lieux, pas seulement en réservoir ou en petits lacs. Votre rivière favorite, le grand lac avec ses gros bec… rien de tel que de redécouvrir un lieux que l’on connait bien mais cette fois-ci en float tube.
Pour la mise à l’eau cherchez une berge avec une pente douce où vous pourrez embarquer facilement sans finir les fesses à l’eau.
Si vous partez d’un point A à un point B, pensez également à la sortie de l’eau. Le déplacement se fait en marche arrière. Jetez donc toujours un œil quand vous vous déplacez, même quand vous êtes en action de pêche. Surtout si il y à des bateaux sur la rivière. Pour vos premières sortie, soyez accompagné d’un ami ayant un peu d’expérience, ou non. Il est plus prudent de sortir à plusieurs !!
3- La traque des poissons en Float tube
Une fois que vous avez le float tube en main, il est temps de se mettre à chercher les brochets. Du bord, les post ne sont pas toujours à portée de main quand il y a une forte ripisylve. Certains post très encombrés font que l’on hésite y passer notre streamer de peur de le laisser accroché.
En float tube, prenez cet avantage de changer d’angle d’attaque, d’avoir l’espace de fouetter et surtout, de pouvoir récupérer le streamer en cas d’accroche. Alors n’hésitez pas à lancer au plus près des branches, vous augmenterez les chances de réussite. La discrétion du float tube permet de s’approcher des post, inutile de se mettre à 20-25 mètres, 10 à 15 mètres est bien suffisant.
En rivières comme en lacs, cherchez le près des bordures, c’est là que l’on trouve le plus de caches. Arbres, herbiers, cassures, les post ne manquent pas. Le milieux de la rivière n’est pas à exclure, surtout si la rivière n’est pas très large.
En étangs ou en lacs, si ils sont peux profonds ou s’ils comportent des zones de haut fond, n’hésitez pas à vous éloigner du bord pour pêcher ces zones. Vous allez me dire qu’un lac profond recèle de brochets même au milieux, oui, mais le chercher à la mouche demande de la patience et la traque en est moins attractive. Pêcher l’eau peux devenir ennuyant si les poissons ne sont pas actifs et les épaules risquent de souffrir. Sur ces grandes surfaces le vent est souvent présent, une ancre flottante peut être utile.
4- Comment gérer l’attaque quand on est sur cette bouée.
Le brochet est généralement brutale sur ses attaques. Seulement il arrive que l’on ne ressente pas l’attaque, pour plusieurs raisons:
– Lorsque vous lancez près des branches ou d’un herbier, le temps que vous laissiez votre streamer descendre est un des moments que le brochet choisit pour attaquer, un déplacement de la soie ou une très légère sensation de tirée peut être ressentie.
– Le fait de pêcher de la berge vers le milieux change aussi l’attaque. Si il n’y à pas de courant il sera posté dans sa cache, le plus souvent la gueule en direction du milieux de la rivière ou du lac. Cas inverse si les blancs sont en vadrouille sur les bordures.
– Arrivant par derrière lui, l’attaque peu se faire sans que vous ne sentiez quoi que ce soit. Lorsque vous strippez, une sensation de ne plus avoir de streamer au bout de la ligne est le signe d’une attaque. Le brochet ayant pris le streamer en venant vers vous.
5- Le combat
Lors du combat, déplacez vous si il le faut pour vous éloigner du post, souvent très encombré, car ils n’hésiterons pas à retourner vers leur cache. Fatiguez au moulinet ou à la soie, c’est vous qui voyez.
A la fin du combat il est préférable de l’épuiser avec une épuisette plutôt qu’à la main ou avec une fish-grip, qui peut abimer la gueule des poissons et fait durer le combat.
L’avantage de l’épuisette est qu’avec son manche, vous maintenez le poisson à distance du float tube, un hameçon peut vite se planter dans un des boudins. Si c’est un beau sujet, vous pourrez le maintenir dans l’eau le temps que votre collègue arrive pour la photo, ou vous placer sur la berge si vous êtes seul. Cependant ne le laissez pas trop longtemps dans l’épuisette.
6- Matériel : Soie et float-tube.
Comme du bord, choisissez votre soie en fonction de la profondeur des zones que vous allez prospecter et de leur tenue.
– Pour les bordures peut profondes, les zones avec des herbiers montants non loin de la surface, la pêche avec des streamers de surface type poppers ou diver, utilisez la soie flottante.
– L’intermédiaire est la soie passe partout. Zones peut profonde ou fosse (2,50m à 3m), elle vous permettra de prospecter différentes profondeurs sans changer le type de soie. Elle vous permet aussi de pêcher très lentement les zones de un à deux mètres de profondeurs, contrairement à une plongeante qui plongera plus rapidement, et vous obligera à stripper plus vite pour ne pas accrocher le fond.
– Si les brochets se tiennent à plus de 2 mètres de la surface, prenez votre soie plongeante. Comme pour la truite en réservoir , prospectez les couches par étape. Comptez dans votre tête pour pêcher toujours à la même profondeur. Commencez de la surface en allant vers le fond. Une fois que vous avez touché un poisson, continuez à pêcher en laissant votre soie plonger pendant le même laps de temps. Si les attaques ne se font plus ressentir, le poisson s’est surement déplacé vers une autres couche d’eau plus ou moins profonde.
Retrouvez Marco sur FACEBOOK et toujours sur la page fan du blog PECHE ET SAC A DOS pour plus de photos !!
Salut Benj,
J’ai toujours été tenté pour essayer sur la Chiers dans les endroits peu pêchables du bord, faudra que je dépoussière celui qui git dans ma cave un de ces jours.
à+
Bonjour ,
très bel article ,
on ressent bien ta passion au travers des photos et du texte 😉
je pratique le float pour la recherche du Black Bass et du brochet ,
mais y aller à la mouche doit être super :p
Tu m’a donner envie ^^
Cool !!
Il y a plus qu’à se lancer à lot 😉
bravo pour vos brochets ! personnellement j’aime le carnassier au fouet également, en revanche je n’est pas eu la chance encore de toucher de poissons aussi gros !
Bonjour,
J’ai commencé à pécher il y a deux mois, à la mouche et float, je n’ai péché que de petits chevesnes mais je trouve cet art très passionant, merci do ton article, je viendrai visiter ce site le plus souvent possible.
A bientôt